Kambale Musavuli, était l’invité de l’émission « The Take » de la chaîne de TV AlJazeeza (en anglais), le 2 juillet 2025 pour parler de l’accord de paix global entre le Rwanda et la RDC sous l’égide de Washington.
Kambale Musavuli discute de l’accord conclu entre la RDC et le Rwanda sous l’égide des États-Unis et visant à résoudre le conflit en cours dans l’Est du Congo. IL exprime son scepticisme, affirmant que l’accord privilégie les intérêts miniers étrangers au détriment de la souveraineté congolaise et contourne les processus démocratiques. Il critique le soutien du Rwanda à des groupes rebelles comme le M23 et condamne l’implication militaire soutenue par l’étranger. Il souligne qu’une paix et un développement véritables dans la région exigent transparence, responsabilité locale et respect du contrôle national des ressources.
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Sur le scepticisme à l’égard des accords de sécurité contre des minéraux :
Kambale Musavuli prévient que de tels accords risquent de contourner les processus démocratiques. Il critique le gouvernement de la RDC pour avoir négocié des concessions minières en échange de la sécurité sans consulter le Parlement ni le public.
Sur la remise en question de la légitimité et de l’autorité constitutionnelle :
Musavuli souligne que la Constitution congolaise confère le contrôle des ressources à l’État et que le fait d’ignorer l’avis du législateur porte atteinte à la fois à la légalité et à la légitimité.
Sur les accusations d’intervention extérieure soutenant les troubles :
Il souligne que le Rwanda et l’Ouganda, qui soutiennent les rebelles du M23, reçoivent une aide militaire des États-Unis. Rechercher un soutien américain en matière de sécurité semble donc hypocrite.
Sur la complicité de l’élite congolaise:
Musavuli affirme qu’une « classe compradore » locale se range du côté des intérêts des entreprises occidentales au détriment du peuple congolais.
Sur la souveraineté nationale des ressources :
Il invoque des panafricanistes comme Kwame Nkrumah et critique la tendance de la RDC à l’intervention étrangère, appelant au contrôle et à la responsabilisation au niveau local.
